Flash
C’est un bel orage,
On le sentait : la pression montait, l’’atmosphère s’alourdissait, et puis,
le ciel s’est déchiré. Un éclair l’a traversé.
Théâtral mais sans un bruit,
finalement assez éloigné d’une tragédie.
Ensuite son rugissement.
Un grondement qui résonne jusque dans le foie.
Il réaligne les cellules, apaise les doigts,
et la pluie qui s’ensuit,
effectue son tri.
Je me demande si c’est ainsi
que les habitant•es de mon monde perçoivent mes orages cérébraux.
Une pression qui monte, puis une goutte de trop, et tout part en lambeaux.
Pendant que je hurle et pleure,
Peut-être qu’elleux pensent au renouveau ?
C’est en tout cas comme cela qu’en nature, moi, je perçois cette météo.
