Tu as lu le titre de l'article.
Tu l'as trouvé confus.
Peut-être que tu te dis maintenant : "Comment pourrait-on faire coïncider "durabilité" et "fast-fashion", "Cela ressemble fort à une oxymore non ?".
Et tu aurais raison... A priori.
Comme souvent, on peut temporiser sur certains points en fonction du contexte.
Attends, je t'explique.
La saison de coaching Meta Style a ré-ouvert ses portes.
J’ai déjà hâte d’accompagner les heureuxes élu·es parmi vous dans leur cheminement vers une garde-robe plus durable et en accord avec votre personnalité profonde.
Mais, aujourd’hui je veux surtout te parler de budget, et de comment limiter son impact lorsque l’on achète de la fast-fashion.
La raison ?
Au début du coaching, me demandez souvent si il sera nécessaire de racheter beaucoup de choses.
Parfois, vous vous excusez même de ne pas “avoir le budget” pour cela.
C’est alors que je déboule avec ma vision et le premier biais à déconstruire : la mode ne doit pas coûter cher pour être appréciée durablement.
Les vêtements et le style que l’on créé doit vous correspondre avant tout. La qualité a aussi son importance.
Tu ne vas donc pas sortir du coaching avec une liste d’achats longue comme le bras (sauf en cas par exemple de prise ou perte de poids, ou de transition qui fait que l’on devra réaliser quelques petits achats de compléments pour que tu te sentes mieux dans ta peau et tes vêtements).
Non : on part de ta base, de ce que tu as déjà.
C’est ma priorité.
Et ensuite, on décide ensemble des éventuels choses à rajouter.
On le fait toujours ensemble, au fil de nos discussions. Ce n’est pas à moi de t’imposer ma vision, je ne fais que te conseiller en m’assurant toujours que tu disposes de ton libre-arbitre.
Parfois, il se peut que pour des contraintes budgétaires, de taille ou de style, on se tourne vers des marques non-éthiques.
Dans ces cas-là, ma priorité est de guider et d’éclairer ton achat pour qu’il en amortir l’impact le plus possible. Certes, on ne sera pas sur du 100% durable car il ces marques sont loin d'avoir une éthique irréprochable, mais on peut limiter la casse sur la partie environnementale et qualité.
Je dis souvent que 70% du travail réside dans le fait de moins consommer.
Dans les 30% restants, on peut se tourner vers de la seconde-main, des marques éthiques, ou de la fast-fashion.
Si on se tourne vers cette dernière, on peut alors prendre différentes précautions :
apprendre à déchiffrer les étiquettes pour choisir la matière la moins polluante possible
juger de la qualité du vêtement (et donc de sa durabilité) au toucher et en examinant les coutures
se diriger vers des pièces dont le design nous plaira sur les années à venir
privilégier les collections “greenwashing” de ces marques. Oui, le greenwashing c’est problématique, mais quitte à acheter, autant leur transmettre le message que l’on veut du “durable”
et bien sûr tenter de trouver son équivalent sur Vinted ou Depop avant (entre autres)
Bien entendu, acheter de la fast-fashion, c’est financer des entreprises qui exploitent d’autres personnes à l’autre bout du globe.
Et cela, on ne peut pas l’enlever.
Mais quitte à le faire, autant tenter d’amortir son impact environnemental au maximum non ?
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