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Renvoyer des vêtements : un problème polluant ?

L'e-commerce a connu un expansion énorme ces dernières années. Et l'impact environnemental et financier suit cette tendance.


Les retours d'achats vestimentaires -sur internet mais aussi en boutique- coûtent plusieurs milliards d'euros chaque année aux marques.

Cela représente entre 300 et 350 milliards d'euros en tout selon les sources.


En effet, il faut compter le transport du retour, mais aussi le tri des vêtements rendus ainsi que leur reconditionnement pour remise en rayon ou en entrepôt.


Lorsqu'on se concentre sur le commerce en ligne uniquement, c'est entre 30 à 50% des vêtements qui sont renvoyés. La plupart de ces vêtements ne seront pas revendus à un.e autre client.e par la suite. En effet, ils sont soient invendables (collections ou saison terminée) soit trop chers à re-conditionner pour une revente.


Ces vêtements renvoyés vont donc rester dans l'entrepôt pendant plusieurs mois.

Dans le meilleur des cas, ils seront triés au moment des soldes pour vider les stocks.

Dans le pire des cas, ils finiront détruits (souvent brûlés) lorsqu'il faudra faire de la place dans les entrepôts.

Certaines marques demandent même parfois aux client.e.s de détruire elleux-même les vêtements car cela leur coûte moins cher que de prendre le retour à leurs frais et d'encombrer leurs entrepôts.


Le double-transport induit par les retours de commandes en ligne est aussi fort polluant en termes de gaz à effets de serre.

Près d'1/3 des acheteur.euse.s achètent plus que nécessaire pour pouvoir essayer chez elleux et renvoyer les vêtements qui ne conviendraient pas ensuite.


Dans les vêtements renvoyés, 79% l'ont été en raison de la taille ou de la qualité décevante du vêtement.


Pour pallier au problème,

nous client.e.s pouvons :

  • éviter les achats impulsifs

  • ne pas acheter "juste pour essayer"

  • consulter les avis-produits

  • regarder la composition du vêtement avant d'acheter (matière de qualité ou pas, épaisseur, ...)

les entreprise peuvent :

  • proposer des tailles adaptées (genre pas un 40 qui est en fait un 36) et avec des mesures précises sur le site

  • photographier les vêtements sur différentes morphologies

  • durcir les politiques de retour


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